4 questions à Hervé Bénéat

Votre métier ? 

Il s’agit principalement d’assurer la surveillance des côtes de la Martinique. Nous avons une mission de police. Notre quotidien consiste à veiller au respect de la réglementation des pêches, des règles de navigation et de sécurité en mer.  

Comment devient on contrôleur maritime ? 

Le métier peut s’aborder par les concours nationaux catégories A, B et C et depuis peu, comme tous les services de l’état, il y a une ouverture par la voie contractuelle. 

Qu’aimez vous dans votre métier ?  

C’est le sentiment de participer à la préservation générale de la biodiversité, de protéger le milieu marin dans son ensemble ce qui nous rend relativement fiers. Nouvellement, nous avons des agents qui sont formés en police de l’environnement, donc il y a une ouverture aussi sur le code de l’environnement sur lesquelles on peut intervenir et plus particulièrement dans le milieu maritime. 

La Transat Jacques Vabre ? 

La transat compte parmi les missions les plus importantes de l’année.  

Nous devons accompagner les manifestations nautiques de cette ampleur. Avec le Tour des yoles, ce sont les grosses manifestations sur lesquelles nous agissons et sur lesquelles nous nous attachons à venir en soutien aux comités d’organisation de course. 

Les comités ont leur propre police, mais nous sommes associés à leur actions, avec nos prérogatives de police en mer : Le respect des règles de navigation, des arrêtés préfectoraux quant aux zones interdites à la navigation, au mouillage… 

Le feu d’artifices du 30 Décembre, les Boucans de la baie, est aussi une manifestation sur laquelle on peut intervenir. Dès que la manifestation ramène un public important de plaisanciers, nous sommes là.  

On ne peut pas toujours être présents sur d’autres manifestations nautiques. C’est fonction de la demande des organisateurs et de nos moyens humains disponibles